Président de la Ligue : L'occupation a dépassé toutes les limites et des mesures exceptionnelles doivent être prises pour faire face à son agression.

Le président de la Ligue des parlementaires pour al-Quds et la Palestine, M. Hamid bin Abdullah Al-Ahmar, a mis en garde contre l'escalade sans précédent de l'agression de l'occupation israélienne contre le peuple palestinien, affirmant que le partenariat ouvert et le soutien politique de l'administration américaine actuelle constituent une couverture pour la poursuite de la guerre génocidaire infligée à Gaza, en plus de l'escalade dangereuse en Cisjordanie et à Jérusalem occupée.

Al-Ahmar a déclaré lors de la réunion du comité exécutif de la Ligue que l'occupation israélienne n'est plus dissuadée par quoi que ce soit en l'absence de responsabilité internationale, et que "la protection de la mentalité criminelle qui dirige le gouvernement israélien" par l'administration américaine.

Il a souligné que la communauté internationale "perd ce qui reste de sa crédibilité lorsque même mentionner le nom d'Israël est interdit dans les déclarations du Conseil de sécurité par les États-Unis, lors de la discussion du bombardement israélien de la capitale qatarienne, Doha, l'État intermédiaire dans les négociations de cessez-le-feu."

Il a décrit le bombardement israélien de Doha comme "un développement très dangereux et un précédent qui viole les normes diplomatiques, révélant le mépris de l'occupation pour toutes les valeurs et lois internationales," ajoutant que l'empêchement du Conseil de sécurité de condamner Israël nommément est un parti pris clair qui nuit au statut des Nations Unies.

Al-Ahmar a critiqué les "menaces explicites" émises par certains dirigeants américains contre la Cour pénale internationale, si elle poursuit les criminels de guerre israéliens, considérant que "la justice internationale est aujourd'hui bafouée de manière flagrante"."

Le président de la ligue a appelé les parlementaires du monde entier à remplir leurs responsabilités en représentant leurs peuples, dont les positions sont claires dans le rejet de l'agression et l'appel à mettre fin au génocide, soulignant que "les reconnaissances successives de l'État palestinien n'ont pas réussi à changer la réalité actuelle, en raison de l'entêtement du gouvernement Netanyahu et de son refus de se conformer aux décisions internationales et d'éliminer les composantes de l'État.".

Il a appelé à prendre des mesures exceptionnelles face à "la réalité difficile et dangereuse à laquelle est confrontée la question palestinienne," soulignant qu'il est temps d'activer de nouveaux outils de pression allant au-delà de la simple condamnation verbale et de mettre fin aux crimes d'occupation en cours.